Le 8 mars, Journée internationale mettant en avant la lutte pour le droits des femmes est l’occasion d’élever sa voix pour dénoncer les injustices encore actuelles.
Le changement se fera en partie par l’éducation des jeunes. Le Centre Ener’J, dans le cadre de ses missions, tente de déconstruire les stéréotypes de genre.
8 mars, les femmes élèvent leur voix
En 1977, les Nations Unies ont officialisé le 8 mars en tant que Journée de lutte des droits des femmes. Depuis, des femmes du monde entier n’ont cessé d’engager des actions pour revendiquer leurs droits fondamentaux.
Ce combat pour l’égalité est un enjeu crucial dans l’organisation d’une société plus égalitaire et donc plus saine. Les violences physiques et morales, la charge mentale, la discrimination, le sexisme systémique, les inégalités sociales et salariales ne sont que quelques exemples des injustices encore actuelles. On ne pourra jamais cesser de se mobiliser tant que ces discriminations persisteront.
L’étiquette qu’on donne aux sexes/genres.
Le danger des lieux communs
Cette construction mentale attribue un rôle à chacun de nous. Ce rôle est généré très jeune, par le marketing genré ou l’orientation professionnelle. Cette classification dangereuse est basée sur les soi-disant qualités qu’on impute à un genre. Exemple: l’homme est offensif, déterminé, dans l’«action». La femme est douce, diplomate et discrète.
Ces lieux communs sont toxiques et brident l’éventail des possibles pour les deux sexes.
Sport d’un autre genre
Les activités sportives sont aussi touchées par cet aiguillage inconscient. Le typage sexuel des activités sportives dirige le choix du jeune et cesse alors de promouvoir une expression de ses désirs et de sa personnalité.
Les sports qui requièrent un esprit de compétition ont tendance à valoriser la masculinité. C’est dommage, cela a tendance à polariser les pratiques sportives et donc réduire le choix de ces pratiques.
Débarrassons-nous des stéréotypes !
Il reste encore beaucoup de travail pour affronter le jugement, le sexisme, la discrimination qui se matérialisent par exemple, par la sous-représentation des femmes dans certaines activités, stages et métiers dit « masculins ».
Aujourd’hui, il est temps de faire abstraction des images archétypales auxquelles sont encore trop souvent confrontés les jeunes pour se réaliser pleinement en tant que citoyens.
Le Centre Ener’J pose sa pierre à l’édifice.
Le Centre Ener’J soutient chaque année les initiatives du 8 mars, luttant en autre contre la discrimination par l’éducation des jeunes et la sensibilisation aux dangers des stéréotypes.
L’animation « LES STÉRÉOTYPES ? FAIS PAS TON GENRE ! » a été pensée pour les 12 – 16 ans. Elle permet de prendre conscience du problème, de déconstruire les opinions préconçues et de parvenir à une réflexion sur le choix délesté du poids des stéréotypes.
source: http://8mars.info/